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22 juin 2009

Il était une fois ...

Un papa qui cherchait des skis pour son fils de 6 ans pendant les vacances de février 2009. Il en avait eu des neufs à Noël mais oh surprise, il a pris 10cm en 2 mois ! Tapotant sur la toile à la recherche d'un prix, je suis tombé sans me faire mal sur des monoskis. J'aurais pu me faire mal tellement la surprise était grande, moi qui pensais être un des derniers monoskieurs. 23 ans de pratique ! Et bien non, nous avons juste un énorme problème de communication. Je m'empresse de m'inscrire le 26 février, paie ma cotisation et me voilà parti, à la sortie du boulot de Paris à 18h en direction d'Auris (Alpes d'Huez), 7 heures de route, le vendredi 13, heureux d'aller au rassemblement. Après peu de sommeil, je choisis un mono, un EDG (Esprit De Glisse - DURET), repéré précédemment sur le net, le TOP pour un essai, gratuit évidement. Merci DURET. Je fais 3 mini descentes pour m'habituer. Je pars avec de parfaits inconnus. J'apprendrais par la suite que j'étais avec PEL & Co.

Un WE d'enfer, tellement bien que sur le chemin du retour, pendant mes 7 heures de route, je décide de donner ce que j'avais reçu. Mon seul presque temps libre se trouve en été, pas de chance, mais la période est vierge de rassemblement. Je choisis le chassé croisé pour toucher un maximum de personnes pendant leurs déplacements estivaux 1-2 août. Reste à trouver une station. J'envoie des courriels, je téléphone ... Val d'Isère me répond en premier, ils sont fermés à cette date mais si je déplace ma date, ils sont OK. Cela ne m'arrange pas. Puis c'est au tour de Tignes de me répondre. Viendra Les 2 Alpes beaucoup plus tard.

C'est parti, j'ai une date sur Tignes. Je contacte Jphi de chez DURET qui me dit OUI. Merci encore. Je fais une affiche rapidement, j'ouvre un nouveau forum sur l'AFM le 24 avril ... et puis pas grand chose. Je pars faire la fermeture du ballon d'Alsace pour essayer le système de fixation qui conserve les pieds attachés en cas de chute avec STAAPHI68 représentant de NORDICBOARD France. On est 2, on rigole bien. Le matos est prêté et en plus je suis véhiculé jusqu'à la station ! Merci encore. La neige du matin est incroyable, une soupe gelée de la veille qui refond. C'est très doux, rigide et permet des appuis très puissants car la planche creuse la neige. Vers 13h la neige fait ventouse, on s'arrête.

Je m'intéresse alors au passé pour essayer de comprendre comment le monoski a pu en arriver là. Je trouve un texte en anglais que je commence à traduire. Ce sera ma base de travail. Il y a des noms, des dates. Je téléphone en aveugle. Je retrouve les acteurs du monoski d'hier. Presque tous bien vivants, je commence à faire des interviews téléphoniques ... je les écris ... je reçois des photos ... je vais chercher les brevets du mono ... l'expo se met en place. Nous voilà 6 participants ! Bon et bien si le mono dort, allons voir ailleurs. Beaucoup de courriels et de coups de téléphones plus tard, je contacte l'Uniski Handisport, mais je suis fraichement reçu. Beaucoup de courriels et de coups de téléphones plus tard, je continue avec le Skwal. Il y en avait un au rassemblement d'Auris. Un bon accueil. Une réunion de bureau plus tard je reçois leur accord. Génial, on double les effectifs. J'avais entendu pendant le rassemblement quelqu'un dénigrer le surf du haut de son télésiège en demandant au "crabe" ce qu'il avait fait de ses bâtons ! Je parle de ce concept d'affiche à l'AES (Association Européenne de Skwal) qui m'envoie une version sur ce thème qui les amuse aussi. Je décide alors de me mettre au travail et de dessiner l'affiche définitive exactement comme je l'imagine. On fera mieux l'année prochaine si ca continue. On me parle de snowscoot. Beaucoup de courriels et de coups de téléphones plus tard, le premier qui répond est snowscoot, l'original. Extrêmement enthousiaste, il adhère de suite au concept. Voilà tout le monde est là. Reste la COM. Beaucoup de courriels et de coups de téléphones plus tard, NRJ et le Dauphiné Libéré répondent positivement. Je re-re-re-mets l'affiche à jour.

30% skieur depuis 38 ans, 50% monoskieur depuis 23, 20% surfeur depuis 8 et peut-être skwaleur bientôt, le monoski reste mon préféré pour les sensations qu'il me procure en particulier dans les bosses et dans la poudre profonde et pentue. Ca passe bien partout. Le ski je le réserve aux slaloms. Ne vous méprenez cependant pas, si à une époque j'avais encore quelques espoirs de vitesse, avec l'âge je ne suis plus qu'à la recherche de sensations non pas fortes mais agréables. J'aime le mono et je veux le faire partager.